Les nouveaux procédés sont également du génie génétique

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a aujourd’hui décidé que nouvelles techniques de génie génétique doivent être soumises à la Loi sur le génie génétique. L’Association des petits paysans salue cette décision et invite la Suisse à faire de même.

Par sa décision, la Cour de justice de l’Union européenne a fait un premier pas important. Toutefois, une grande liberté est laissée aux différents pays membres quant à la réglementation, ce qui peut entraîner des incertitudes juridiques. La décision de la Commission européenne, qui n’est attendue que l’année prochaine, sera déterminante. Néanmoins, l’Association des petits paysans se réjouit de cette première étape importante.

En Suisse aussi, les autorités doivent faire face à leurs responsabilités et la pression doit être maintenue. Ce qui contient du génie génétique doit être déclaré comme tel. La pétition, lancée en mars par l’Association des petits paysans et l’Alliance suisse pour une agriculture sans génie génétique, demande exactement ce que la CJUE a décidé aujourd’hui. « La Suisse a besoin d’une agriculture diversifiée plutôt qu’industrielle – une réglementation responsable des nouvelles techniques de modification génétique selon la Loi sur le génie génétique est donc une nécessité » déclare Regina Fuhrer-Wyss, paysanne bio et présidente de l’Association des petits paysans. Jusqu’à aujourd’hui, plus de 20’000 personnes ont déjà signé la pétition.

L’agriculture suisse n’a pas besoin de plantes transgéniques. Celles-ci sont au service de l’agriculture industrielle qui repose sur l’emploi massif de pesticides et d’engrais. Avec des conséquences graves pour l’environnement: perte de biodiversité, mauvaises herbes et ravageurs résistants menacent les récoltes, et la fertilité des sols en pâtit. Une production alimentaire durable renonce aux plantes transgéniques et mise sur une production agroécologique. Contrairement aux plantes de laboratoire, les plantes cultivées dans des sites adaptés et avec des méthodes de culture douces, parviennent au but : mieux et de manière plus durable.

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