La 18e édition de la Semaine pour les alternatives aux pesticides a pour objectif de sensibiliser la population aux risques de l’utilisation actuelle des pesticides de synthèse, de montrer des alternatives durables au système actuel et de fédérer un réseau au niveau mondial pour un monde sans pesticides. L’Association des petits paysans participe pour la troisième fois à cette action internationale et coordonne différentes actions en Suisse.
No More Silent Spring!
La Semaine pour les alternatives aux pesticides se déroule chaque année du 20 au 30 mars. Ces dates sont symboliques car ce sont les 10 premiers jours du printemps, soit le retour des oiseaux et du beau temps, mais surtout des épandages dans les champs. C’est pourquoi nous souhaitons profiter de ce moment pour montrer que les pesticides ne sont pas une fatalité et qu’il est possible de s’en passer.
Tu ne peux plus prendre part à notre quiz et tirage au sort. Mais tu peux retrouver toutes les questions, les réponses et des infos supplémentaires plus bas sous « Contexte / Réponses aux questions« .
Informe-toi: visites de ferme, tables rondes ou soirées cinéma – assiste à l’un des événements où tu pourras t’informer sur les alternatives d’une agriculture sans pesticides de synthèse. Emmène un·e ami·e avec toi!
Favorise la faune auxiliaire: l’une des principales alternatives aux pesticides est de créer des habitats diversifiés pour la faune auxiliaire. Sur plusieurs hectares de terre, un recoin de balcon ou seulement un rebord de fenêtre, chacun·e peut agir pour la biodiversité.
#achetersanspesticides: prends une photo de l’endroit où tu achètes tes produits sans pesticide – maintenant ou le reste de l’année. Poste ensuite la photo avec l’hashtag #achetersanspesticides.
L’agroécologie pour plus de justice climatique!
L’EPER et Action de Carême lancent une campagne pour faire connaitre l’agroécologie, comme solution pour nourrir le monde de manière durable et respectueuse des personnes et de l’environnement. Divers événements publics ont lieu durant cette campagne: des rencontres à la ferme, des animations, des projections et des tables rondes organisées avec des actrices et acteurs de la transition ainsi que des expert∙e∙s.
L’agriculture durable est-elle une niche pour les bobos écolos ou est-ce une solution concrète pour nourrir une population grandissante dans un contexte climatiquement instable ?
Pour y répondre, nous avons fait appel à des intervenant.e.s de qualité qui nous apporteront leur point de vue au niveau international, national, mais aussi au niveau des populations locales des pays du Sud, particulièrement vulnérables à la crise climatique.
La soirée se clôture avec un apéritif convivial.
Vendredi 17 mars 2023 à 19h00, Av. Charles Dickens 4, 1006 Lausanne
Table ronde avec Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU, Hélène Bougouin, spécialiste des systèmes d’alimentation alternatifs en Suisse, Diary Ratsimanarihaja, ingénieure agronome à Madagascar
Plus d’informations sur voir-et-agir.ch/events/comment-nourrir-le-monde-de-demain/
L’agroécologie pour plus de justice climatique!
L’EPER et Action de Carême lancent une campagne pour faire connaitre l’agroécologie, comme solution pour nourrir le monde de manière durable et respectueuse des personnes et de l’environnement. Divers événements publics ont lieu durant cette campagne: des rencontres à la ferme, des animations, des projections et des tables rondes organisées avec des actrices et acteurs de la transition ainsi que des expert∙e∙s.
Le samedi 18 mars se déroule un après-midi pour découvrir l’agroécologie comme art de vivre et de cultiver dans le respect du climat. Au programme, une visite guidée de la ferme, de ses champs et de ses ruches; des échanges avec et entre agro-écologistes du Nord et du Sud; un atelier participatif et un temps de convivialité autour d’une collation préparée par les Jardins de Chivrageon.
En présence de Diary Ratsimanarihaja, ingénieure agronome à Madagascar, Eric & Janick Fazan, paysan·ne, Rachel Velten, apicultrice.
Lieu: Rle de Couvaloup 2, Apples 1143 (VD)
Accès: Parking sur place à 5′ à pied
Bus 728 à Morges gare, arrêt la Mottaz , 5′ à pied
Train R156 à Morges gare, arrêt Apples, 15′ à pied
Contact: sofia.racioppi@eper.ch
Inscription jusqu’au 12.03.23 https://form.jotform.com/223533534063349
Débat en collaboration avec la Haute école du paysage, de l’ingénierie et d’architecture de Genève (HEPIA)
Dès 18h00 dans la Aula Georges Charpak (ou grand amphithéâtre) de l’HEPIA, rez-de-chaussée, Rue de la Prairie 4, 1202 Genève
Présentation de Xavier Poux, co-auteur du livre «Demain, une Europe agroécologique : se nourrir sans pesticides, faire revivre la biodiversité». N’a-t-on le choix qu’entre une agriculture industrielle aux effets environnementaux, sociaux et sanitaires délétères et une agroécologie irresponsable économiquement et socialement car insuffisamment productive? En s’appuyant sur une modélisation de notre système agricole et alimentaire en Europe, les auteurs de Demain, une Europe agroécologique analysent les enjeux d’une transition agroécologique déconstruisent les arguments en faveur d’une continuation d’une agriculture dépendante des intrants de synthèse, sensée résoudre les problèmes qu’elle crée. Et, surtout, ils montrent les conditions de faisabilité d’une agroécologie environnementale et sociale, qui reconfigure l’ensemble de la chaîne de valeur alimentaire, de la fourche à la fourchette.
Suivie d’une table ronde:
– Xavier Poux a une formation agronomique. Il travaille depuis 1992 dans le bureau d’études et de recherches AScA (Applications des Sciences de l’Action). Il s’est impliqué pendant près de 10 ans dans les travaux de l’European Forum on Nature Conservation and Pastoralism. Il est par ailleurs membre du conseil scientifique du programme de recherche Agriculture, Biodiversité et Action publique (DIVA) du Ministère de l’Environnement. Il enseigne régulièrement dans les écoles de l’enseignement supérieur agricole (AgroParisTech, Agrosup Dijon, Hepia).
– Caroline Jeanneret est diplomée de l’école d’Horticulture de Lullier puis de l’école d’ingénieur en Gestion de la Nature où elle travaille actuellement à mi-temps en qualité d’assistante. Elle s’occupe également des vergers, de la vigne et des légumes de la Ferme biologique La Touvière et est co-présidente de BioGenève.
– Marie Brault est architecte DE ENSAL et agronome HEPIA HES. Elle a une expérience pratique de à neuf saisons de production maraichère à la Ferme de Budé, ferme urbaine au centre de Genève. Elle milite au sein de différentes associations (Syndicat Uniterre, FRACP) et a participé à la création du mouvement pour une agriculture paysanne et citoyenne (MAPC) à Genève. Elle a été chargée de cours puis assistante scientifique pour l’unité d’enseignement agriculture métropolitaine (UEJ) à l’EPFL entre 2018 et 2022. Elle collabore actuellement au sein du bureau d’ingénieur agronome acade.
– François Erard, ingénieur HES en agronomie, est directeur d’Agrigenève, président de l’Association pour le pilotage du projet de développement régional genevois PDR GE et membre du Conseil de fondation de l’Office de promotion des produits agricoles genevois OPAGE.
Modération: Gaëlle Bigler, Fédération Romande d’Agriculture Contractuelle de Proximité (FRACP) et agroecologyworks!
L’événement se terminera par un apéro.
HEPIA, Rue de la Prairie 4 à Genève (entrée libre)
Der Anlass im Forschungsinstitut für biologischen Landbau FiBL sollten wir leider absagen.
Dans le cadre de la Semaine pour les alternatives aux pesticides, l’initiative «Agroécologie» de l’Institut de Géographie et Durabilité de l’UNIL vous propose de venir débattre du Coût Social des Pesticides en France.
Les co-auteurs d’une étude scientifique récente sur ce thème,
Prof. Philippe Baret et Diana Borniotto
Viendront depuis l’Université catholique de Louvain, en Belgique
Pour présenter le résultat d’une recherche originale et percutante sur ce thème, qui a été publiée récemment dans la revue scientifique FRONTIERS à découvrir en accès libre sous ce lien.
Inscription par courriel à dominique.barjolle@unil.ch, la conférence sera suivie d’un apéritif convivial.
Salle 1620, UNIL – Géopolis, quartier Mouline, Lausanne et en ligne, merci de vous inscrire par mail pour recevoir le lien
Infos: https://news.unil.ch/display/1677141156965
Über die Landwirtschaft wird viel gesprochen – Aspekte wie Biodiversitätsverlust, Selbstversorgungsgrad oder Lebensmittelpreise sind dabei in aller Munde. Während zwar Regionalität wichtiger wird, wachsen aber auch die Ansprüche der Konsumierenden an Nachhaltigkeit, und die politischen Rahmenbedingungen werden komplexer und für viele unübersichtlicher.
Landwirtschaft mit Zukunft hat gemeinsam mit Biovision und SDSN das Projekt Ernährungszukunft Schweiz durchgeführt. Dabei gab es sowohl einen Bürger:innenrat zum Thema Ernährungspolitik wie auch einen wissenschaftlichen Leitfaden für die Ernährungszukunft der Schweiz. An diesem Anlass soll ein kurzer Input zu den Ergebnissen des Bürger:innenrats und des wissenschaftlichen Leitfaden präsentiert werden, nachdem wir in einem informellen Rahmen gemeinsam diskutieren, was aus Sicht der Produzierenden aktuelle und künftige Schwierigkeiten sind. Auch wollen wir über mögliche Lösungen sprechen und was es dabei von den Konsumierenden und der Politik braucht, damit die Schweizer Landwirtschaft nachhaltiger und gleichzeitig die Situation der Produzierenden verbessert werden kann.
Im Anschluss wird es die Gelegenheit geben, sich bei einem Apéro weiter auszutauschen und zu vernetzen. Für die Planung der Apéromenge ist eine Anmeldung erwünscht (079 912 30 08), aber nicht obligatorisch.
Organisator:innen: Landwirtschaft mit Zukunft / Slow Food Youth CH
Datum: Freitag, 24. März 2023
Zeit: ab 18:45 Uhr
Ort: Brasserie Lorraine (im Sääli), Quartiergasse 17, 3013 Bern (Anreise ca. 15-20 min zu Fuss von Bern Bhf oder mit Bus Nr. 20 Richtung Bern Wankdorf, aussteigen bei Station « Lorraine »)
Bio26, c’est un grand magasin en pleine ville de Fribourg, un peu comme un marché couvert. Un magasin avec uniquement des produits bio et locaux.
Pour promouvoir les produits issus d’une agriculture sans pesticides, dans le cadre de la Semaine pour les alternatives aux pesticides, la coopérative de producteurs et transformateurs Bio26 offre 5% sur tous les produits du magasin le samedi 25 mars.
Bio26, Route du Jura 10, 1700 Fribourg
L’agroécologie pour plus de justice climatique!
L’EPER et Action de Carême lancent une campagne pour faire connaitre l’agroécologie, comme solution pour nourrir le monde de manière durable et respectueuse des personnes et de l’environnement. Divers événements publics ont lieu durant cette campagne: des rencontres à la ferme, des animations, des projections et des tables rondes organisées avec des actrices et acteurs de la transition ainsi que des expert∙e∙s.
Le samedi 25 mars se déroule un après-midi pour rencontrer des agriculteur·trice·s en chemin vers l’agroécologie comme art de vivre et de cultiver dans le respect du climat.
Au programme, une visite guidée de la ferme, un parcours participatif, des échanges avec et entre agro-écologistes du Nord et du Sud, un temps de convivialité autour de produits locaux.
En présence de Diary Ratsimanarihaja, ingénieure agronome à Madagascar, Caroline et Fabien Thubert-Richardet, paysan·ne, boulanger·ère et meunier·ère.
Lieu: Ch. des Terres-Rouges 1, Pomy (VD)
Accès: Parking sur place
Bus 603 à Yverdon gare, arrêt Bellevue, 15′ à pied
Contact: transition@eper.ch
Prix: Participation libre et consciente
Inscription jusqu’au 18.03.23 https://form.jotform.com/223533534063349
Sortie entre femmes le samedi 25 mars de 14h00 à env. 1700
Avec Monika Wenger et Romina Wieser, Nicole Robatel dirige le vignoble NiRo à Wil dans le Fricktal (AG). Les vigneronnes travaillent selon les principes de la biodynamie et leurs vins sont certifiés Bio Suisse et Demeter.
Suite à une visite appréciée d’un vignoble au bord du lac de Bienne l’année dernière, les Professionnelles en environnement et l’Association des petits paysans veulent reconduire leur collaboration dans le cadre de la Semaine pour les alternatives aux pesticides et organisent pour toutes les curieuses et les expertes une agréable promenade à travers les vignes sous la direction de Nicole Robatel et Monika Wenger, suivie d’une dégustation des vins NiRo avec plateau de fromages et pain régionaux. L’événement se déroule en allemand.
Où? Weingut NiRo à Wil AG, rendez-vous à 14h00 à l’arrêt du bus Wil AG Mitteldorfstrasse
Nombre de participantes: Minimum 12 – Maximum 50
Inscription obligatoire et contraignante jusqu’au 16 mars en suivant ce lien
La rencontre coûte CHF 34.- / personne (vin et fromages compris)
Gratuit pour les membres ffu-pee et de l’Association de petits paysans VKMB, les autres personnes inscrites paient sur place à Anne Berger.
Am Samstag 25. März 2023
Aktionstag: Kartoffel/Gemüse und Heckenpflege von 8.40 Uhr – 12.45 Uhr. Danach Mittagessen.
Am Nachmittag um 14.00 gibt’s eine Hofführung mit Anbaumethoden ca 1h.
Preis: 15.- (Für TeilnehmerInnen des Aktionstages und AbonentInnen
gratis.)
Wer will: 15.30 Uhr -17.15 Uhr weiter pestizfrei gärtnern, aufräumen.
Bei Regenwetter am 25.3., Verschiebedatum 26.3.
Anmeldung per Mail an info@snack-de-heck.ch oder tel:0774242329 Anmeldeschluss 23.03.2023
Snack de Heck, Gerzmattstrasse 16, 4537 Wiedlisbach (BE):
Die Snack de Heck Permanent culture GmbH besteht aus einer Gruppe junger Menschen. Auf dem Gelände der Gerzmatt, wo Snack de Heck beheimatet ist, entsteht nachhaltige, selbsttragende, zukunftsfähige (Agri-)Kultur. Das Projekt bezieht sich sowohl auf die sozialen Beziehungen wie auf die Bewirtschaftung des Landes nach sozialen, ökologischen, permakulturellen, klimaneutralen, regenerativen und zukunftsweisenden Ansätzen. Wir verstehen den Hof als Ganzes, mit allen Tieren, Pflanzen, Menschen und deren Beziehungen untereinander und zur Umwelt. Auf dem Hof sollen Gemüse, Früchte, Nüsse, Beeren, Ackerfrüchte und weiteres produziert und direkt oder verarbeitet verkauft werden.
– ca. 1,5 h Gartenführung durch den no-dig market garden, der auf 1120 m Seehöhe auf der Rigi angelegt ist und, wie der gesamte Betrieb, pestizidfrei bewirtschaftet wird (auch keine « Biopestizide »):
Der Garten versorgt von Ende Mai – Ende November 2 Wochenmärkte sowie 40 wöchentliche Gemüsekistli zu 100% mit Gemüse und Kräutern. Das System ist nach Jean Martin Fortier als no-dig market garden aufgebaut und die oberster Prämisse ist der Bodenaufbau und Bodengesundheit. Zudem wird eine Führung durch den neu angelegten Obsthain mit alten Obstsorten gemacht.
– ca. 0,5 h kleiner Vortrag über:
> Pestizide und Pestizidderivate als endokrine Disruptoren: « Nicht die Dosis macht das Gift »
> Pestizideinsatz in der Berglandwirtschaft bzw. « warum Alpen so sauber sind »: Bauern unter Druck
Wann: Sonntag, 2. April
Wo: Hof Rotflüelen, Rotflüelen 1, 6442 Gersau (SZ)
Rundgang Vormittags von 10:00 – 12:00 Uhr mit Möglichkeit Z’Mittag zu konsumieren
ODER
Rundgang Nachmittags von 14:00 – 16:00 Uhr
Anmeldungen erwünscht (078 633 97 33)
Anreise über Hinterbergenbahn in Vitznau (zu Fuss ca. 30 Minuten) oder ab Gersau mit dem Bus zur Station « Weidli », ab da zu Fuss (ca. 45 Minuten) oder per Abholung durch Sophie oder Matthias zum Hof.
Die Befahrzug der Strasse ist nur mit 4×4 und sicherheitshalber Schneeketten möglich, je nach Schneesituation. Es ist eine einspurige Strasse mit Ausweichen und nur für bergerprobte Fahrer möglich.
Der Hof Rotflüelen kann ggf. Einen Shuttle von Gersau einrichten (bis max. 8 Personen).
Zum Z’Mittag:
Es gibt Curry, dieses gibts vegan oder mit Fleisch von unseren Weidelämmern, oder mit veganer Alternative. Kosten für das Mittagessen ist 10 CHF.
Vorstellungsrunde Hof Rotflüelen: Wir sind Matthias und Sophie Hauck und beleben seit Februar 2020 den Hof Rotflüelen ob Gersau. Diesen wunderschön gelegenen Hof an der Rigi-Südseite möchten wir mit regenerativen Methoden bewirtschaften. Das bedeutet, dass wir Methoden ausprobieren, die einserseits noch nicht so verbreitet und bekannt sind, andererseits am Berg bisher noch gar nicht wirklich ausprobiert wurden, da das Bergbauern allein schon eine Herausforderung darstellt. Wir hoffen trotzdem, dass wir mit unseren Experimenten Erfolg haben werden und am Ende auch andere dazu inspirieren können, ausgefallene Ideen anzupacken.
Festival du Film Vert, le cinéma pour un futur durable
Programme varié du 4 mars au 9 avril dans toute la Suisse romande et le Tessin, notamment avec des films et documentaires parlant d’agriculture et alimentation responsables. Le programme complet se trouve ici https://www.festivaldufilmvert.ch/
Avec par exemple:
« Les sœurs des 13 blés » de Rachid Merabet (2022)
À Romont (FR), Payerne (le 18 mars suivi d’une discussion avec la Ferme bio « La Pensée Sauvage »), Charmey (VD)
Film fiction « Goliath » de Frédéric Tellier (2022)
À Montreux, Épalinges (VD) le 24 mars (suivi d’une discussion avec Raphaël Mahaim, avocat co-fondateur de l’association Avocat-e-s pour le Climat et Laurence Péguiron du comité de BioVaud), Vevey, Carouge (GE)
« Mon cousin agriculteur » de Marine Guizy (2021)
À Neuchâtel le 26 mars
« Rachel Carson, la Mère de l’écologie » de Tamara Erde (2021)
À Sion le 29 mars
« Manger, c’est politique » de Laura Cazador (2021)
À Fontainemelon (NE), Nyon, Echallens (VD), Payerne, Charmey (FR) le 2 avril (suivi d’une discussion avec Steve Bonvin, de la coopérative Suisse Progana pionnière et cofondatrice de Bio Suisse ainsi que Guillaume Savoy du domaine de Crevy à Attalens)
« La ferme qui soigne : agroécologie et médecines » de Caroline Breton (2021)
À Burtigny (VD) le 2 avril
« Être avec les abeilles » de Perrine Bertrand (2021)
À Yverdon-les-Bains, Neuchâtel, Echallens (VD), Lugano (TI), la Tène (NE)
« Les Champs du possible » de Lucia Barahona (2022)
À Hauterive (NE) et Meinier (GE)
– 18. März 2023: Unkraut? -> Delikatessen, gesund und schmackhaft in Kreativ-Flower-Power, Biberstrasse 1, 8240 Thayngen. Infos und Anmeldung https://www.bioterra.ch/kurse/unkraut-delikatessen-gesund-und-schmackhaft
– 22. März: Fermentier-Kurs: Verwenden statt Verschwenden in Tann-Dürnten, 8632 Tann-Dürnten. Infos und Anmeldung https://bioterra.ch/kurse/fermentier-kurs-verwenden-statt-verschwenden
– 23. März: Biodynamisch Gärtnern in Kulturpark Zürich, Pfingstweidstrasse 16, 8005 Zürich. Infos und Anmeldung https://bioterra.ch/kurse/biodynamisch-gaertnern
– 25. März: Vortrag über Permakultur in Kafe im griäne Hüüs, Gotthardstrasse 4a, 6460 Altdorf. Infos und Anmeldung https://bioterra.ch/kurse/vortrag-ueber-permakultur
– 25. März: Wildkräuter in der Küche, Ernten ohne Säen in Schweizerisches Agrarmuseum Burgrain, Burgrain 20, 6248 Alberswil. Infos und Anmeldung https://bioterra.ch/kurse/wildkraeuter-der-kueche-ernten-ohne-saeen-0
– 25. März: Terra preta; Pflanzenkohle selbst gemacht 1 in Emmenweidstrasse 8a, 6020 Emmenbrücke. Infos und Anmeldung https://bioterra.ch/kurse/terra-preta-pflanzenkohle-selbst-gemacht-1
Le film documentaire en français «Recettes pour un monde meilleur» ou en anglais «Food for Change» montre en 55 minutes que notre assiette est le levier le plus puissant pour lutter contre le réchauffement climatique et garder un monde vivable, et que c’est maintenant qu’il faut agir!
L’Association des petits paysans le met gratuitement à disposition en streaming du 18 mars et jusqu’au 2 avril. Pour ta soirée cinéma en famille, entre voisins ou entre amies, inscris ici ton adresse e-mail et tu recevras les données d’accès (elle sera utilisée uniquement à cet envoi).
Le monde infernal des pesticides, Mon œil! le podcast engagé de Public Eye (FR 22 min – 2023)
Une terre à nouveau fertile, Philippe Nicolet (DE / FR 9 min – 2020)
Vivantes, Julien Tinner (FR 33 min – 2019)
Biodynamie en 8 épisodes, Association romande de biodynmaie (FR – 2021)
Plateforme PlaySuisse, s’inscrire et regarder gratuitement:
More than Honey, Markus Imhof (FR 78 min. – 2010
Les légumes dans le sang, Marie-Emilie Catier (FR 26 min. – 2020)
Les abeilles sentinelles, Davide Conconi, Elia Regazzi (Untertitel/sous-titres DE/FR/IT 10 min – 2017)
La Semaine pour les alternatives aux pesticides a été lancée en 2005 par l’association Générations Futures.
L’Association des petits paysans s’engage depuis plus de 40 ans pour une agriculture diversifiée, écologique et durable, et donc une agriculture libre de pesticides de synthèse. En 2021, l’Association des petits paysans a fait campagne pour le Oui à l’initiative «Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse» sur laquelle le peuple suisse a voté en juin 2021 et coordonne depuis chaque année la Semaine internationale pour les alternatives aux pesticides en Suisse.
QUESTION 1 – Que sont les pesticides de synthèse? Des produits qui contiennent des molécules fabriquées par l’homme dans des laboratoires.
Les pesticides sont des substances utilisées en agriculture pour lutter contre des organismes nuisibles aux cultures. Les pesticides de synthèse sont des produits qui contiennent des molécules d’origine artificielle fabriquées par l’homme dans des laboratoires ou en usine. Ils n’existent pas dans la nature. C’est le cas par exemple du glyphosate ou des néonicotinoïdes.
Les pesticides naturels ou pesticides bio sont élaborés à partir de produits de la nature. Ils se dégradent plus rapidement et sans résidus de dégradation problématiques.
Attention! «Naturel» ne veut pas dire «sans danger». Par exemple le cuivre s’accumule dans les sols, mais l’agriculture biologique en utilise dans des proportions bien moindre que l’agriculture conventionnelle. Plus de 90% des quantités utilisées en Suisse sont épandus dans les cultures conventionnelles.
Dans une zone climatique comme la Suisse, les rendements de l’agriculture biologique peuvent être de vingt pour cent inférieurs à ceux de la production agricole avec l’utilisation de pesticides de synthèse. Mais avec plus de recherche en faveur d’une agriculture plus naturelle, jusqu’alors délaissée dans les programmes et les soutiens financiers, l’agriculture écologique pourra accélérer ses progrès. En agissant avec la nature plutôt que contre elle, avec un sol sain et une forte diversité des espèces et des variétés, des cultures, des exploitations, des personnes qui travaillent en agriculture, nous préservons nos ressources naturelles et garantissons donc un approvisionnement aujourd’hui et des moyens de production pour les générations de demain.
Sans oublier que tout un chacun doit agir pour diminuer le gaspillage alimentaire!
>> Pesticides de synthèse: une autre agriculture est possible
QUESTION 2 – Combien de traitements aux pesticides une pomme subit-elle en moyenne en agriculture conventionnelle? 20
Seule une production sans pesticides de synthèse peut préserver une flore et une faune saine, la biodiversité indispensable à l’agriculture et des sols productifs. L’utilisation de pesticides de synthèse porte atteinte aux sols, à la biodiversité et à la nature dans son ensemble et met ainsi en danger la production suisse à long terme. Il existe une alternative aux pesticides de synthèse et c’est l’agriculture agroécologique. L’agriculture est confrontée à des défis majeurs. La crise du climat et celle de la biodiversité nécessitent des approches et des idées nouvelles. Et pour un approvisionnement alimentaire résistant et opérationnel en cas de crise, la Suisse a besoin d’une agriculture diversifiée et innovante.
>> Fruits et légumes, un cocktail de poisons invisibles (émission Temps Présent 12.01.2023)
>> Des résidus de pesticides interdits détectés dans les fruits et légumes importés (2020)
QUESTION 3 – Les jardiniers amateurs peuvent-ils utiliser des pesticides de synthèse en Suisse? Oui
On estime que 85% à 90% des pesticides sont utilisés dans l’agriculture. Le reste est utilisé par les pouvoirs publics ainsi que le secteur du jardinage professionnel et privé.
Dans mon jardin, je peux par exemple utiliser du compost, réaliser un paillage naturel, biner et sarcler, bannir les produits chimiques et favoriser à la place la faune auxiliaire utile en semant quelques mètres carrés de prairie fleurie avec des espèces indigènes, construire un «hôtel à insectes» ou aménager un tas de branches ou de pierres.
Suite à la motion 20.4579 «Produits phytosanitaires toxiques pour les êtres humains, les insectes ou les organismes aquatiques. Ne plus les autoriser pour un usage non professionnel» , le Conseil national a chargé le Conseil fédéral le 14 septembre 2022 de créer les conditions pour que les produits phytosanitaires ne soient vendus qu’à des utilisateurs non professionnels disposant d’une formation adéquate, par analogie avec les formations exigées en vue d’une utilisation à titre professionnel.
Dans des pays voisins tels que la France, la vente aux particuliers de pesticides de synthèse est déjà interdite.
>> Les jardins privés reçoivent trop de pesticides
QUESTION 4 – Combien de tonnes de substances actives de pesticides sont vendues par année en Suisse (statistiques 2021)? 2259 tonnes
En 2021, il a été vendu plus de 2000 tonnes de substances actives de produits phytosanitaires. En suisse, plus de 300 substances actives des pesticides sont autorisées et vendues. On estime que 85 % à 90 % des pesticides sont utilisés dans l’agriculture. Le reste est utilisé par les pouvoirs publics ainsi que le secteur du jardinage professionnel et privé. La Suisse fait partie des pays où l’utilisation des pesticides est particulièrement élevée (https://fr.statista.com/infographie/15061/utilisation-pesticides-en-europe-par-pays/).
Les pesticides sont néfastes pour la biodiversité, polluent nos eaux, nos sols et notre air et ont des effets sur la santé humaine de ceux qui les utilisent et de ceux qui les mangent à travers la nourriture. Mais pas seulement: les pesticides sont mauvais pour le climat. «La fabrication d’un kilogramme de principe actif de pesticide demande, en moyenne, environ 10 fois plus d’énergie que pour un kilogramme d’engrais azoté», selon le rapport «Pesticides et changement climatique: le cercle vicieux» de PAN North America (2023). Certaines études ont calculé les gaz à effet de serre des pesticides avec des émissions issues de la production, du transport et de l’épandage. Par exemple, la production d’herbicides engendre en moyenne 18,22 et 26,63 kilogrammes de CO2 par kilogramme de produit. Mais on connaît encore très peu d’autres émissions de gaz à effet de serre issues des interactions des pesticides avec l’environnement après épandage. En fait, certains pesticides sont eux-mêmes des gaz à effet de serre (comme le fluorure de sulfuryle pour la fumigation de produits lors du transport et du stockage). L’épandage de pesticides peut également produire des gaz à effet de serre par le dégagement de composés organiques volatiles.
>> Pesticides et changement climatique : le cercle vicieux (2023)
Pour l’agriculture, un environnement préservé est une condition indispensable pour produire suffisamment de denrées alimentaires à l’avenir également et assurer la sécurité de l’approvisionnement. L’utilisation de pesticides de synthèse reste encore trop élevée et menace la biodiversité et la fertilité du sol à long terme. Un changement de paradigme est donc nécessaire pour se diriger vers une production libre de pesticides. Dans notre dossier thématique, tu en apprendras plus sur les tenants et les aboutissants de la problématique des pesticides en agriculture et pourquoi il est possible de produire suffisamment de denrées alimentaires sans pesticides de synthèse.
> Vers le dossier thématique Agriculture libre de pesticides
Par pesticides, on entend aussi bien des produits chimiques de synthèse que des produits naturels qui stimulent les processus biologiques des plantes ou du sol. L’agriculture biologique utilise également des pesticides dans certains cas. Cependant, ils sont d’origine naturelle et se dégradent rapidement dans la nature. Le cuivre constitue une exception: il ne se dégrade pas mais s’accumule dans le sol et est également problématique à fortes doses.
On estime que 85 % à 90 % des pesticides sont utilisés dans l’agriculture. Le reste est utilisé par les pouvoirs publics ainsi que le secteur du jardinage professionnel et privé. Là aussi, il existe depuis longtemps des alternatives, comme le montrent les liens suivants. Bannis les produits chimiques et favorise à la place la faune auxiliaire utile: sème quelques mètres carrés de prairie fleurie avec des espèces indigènes, construit un «hôtel à insectes» ou aménage une tas de branches ou de pierres.
> Produits phytosanitaires biologiques pour les jardins naturels
> Un jardin naturel: petit mode d’emploi simple et efficace
> Un jardin naturel sans pesticides – Conseils et astuces
> Biodiversité – la diversité de la vie: ce que les horticulteurs peuvent faire
> Fédération suisse des jardins familiaux
Liens utiles (non exhaustif!) vers des jardineries, des semences, des magasins et des e-shops pour jardiner sans pesticides de synthèse:
1001 herbes, Marché de Rive (GE)
Animaux du Jardin
Association Les Artichauts, 1202 Genève (GE)
Association ResSources, 1329 Bretonnières (VD)
Association Semences de Pays, 1225 Chêne-Bourg (GE)
Bio Naturel Romandie, 1624 Grattavache (FR)
Fruitiers Bio, 1267 Vich (VD)
L’Autre Jardin, 1721 Cormérod (FR)
Le Grainier, 1880 Bex (VD)
Les Jardiniers du Possible, 1687 Estévens (FR)
Lombritonus, 1867 Ollon (VD)
Mille et un Jardins, 1026 Echandens (VD)
Zollinger Bio, 1897 Les Evouettes (VS)
Andermatt Biogarten, 6146 Grossdietwil (LU)
Aloha Gärten, 3752 Wimmis (BE)
Artha Samen, 3110 Münsingen (BE)
Bio-Gärtnerei Birchhof, 8966 Oberwil-Lieli (AG)
Bio-Gärtnerei Neubrunn, 8200 Schaffhausen (SH)
Biogärtnerei Rohrer, 9470 Buchs (SG)
Chutzergarte, 3047 Bremgarten bei Bern (BE)
Die Wildstaudengärtnerei, 6274 Eschenbach (LU)
Eulenhof Staudengärtnerei, 4313 Möhlin (AG)
Future Planter, 8046 Zürich (ZH)
Gartenbauschule Hünibach, 3626 Hünibach (BE)
Gärtnerei Homatt, 6017 Ruswil (LU)
Gärtnerei Sonnhalde, 4145 Gempen (SO)
Glauser’s Bio-Baumschule, 3116 Noflen (BE)
Holderrieds Pflanzenwelt, 3436 Zollbrück
Jud Bio-Jungpflanzen, 8274 Tägerwilen (TG)
Neubauer Biogärtnerei und Naturgarten, 8586 Erlen (TG)
Biogärtnerei Emanuel Zimmermann, 6048 Horw (LU)
Öko Gärtnerei Maurer, 3110 Münsingen (BE)
oMioBio Peter Müller, 5242 Pupfig (AG)
Reller Biolandbau, 9442 Berneck (SG)
Sativa Rheinau, 8462 Rheinau (ZH)
Stiftung Stöckenweid Biologisch Dynamische Gärtnerei, 8706 Meilen (ZH)
Weidli Biohof, 9604 Lütisburg (SG)
Certaines villes européennes prennent les devants et n’utilisent plus de pesticides de synthèse dans les espaces publics. Mais la plupart du temps, nous ne savons même pas combien de pesticides sont pulvérisés dans notre commune, ni lesquels. Greenpeace collecte depuis 2016 des données à ce sujet et met à disposition un exemple de lettre avec laquelle tu peux te renseigner auprès de ta propre commune de résidence.
À part dans leur propre jardin, les particuliers ont aussi des possibilités d’influencer l’utilisation de pesticides dans l’environnement. L’un des plus grands leviers réside dans les achats quotidiens. Acheter des produits bio chaque fois que c’est possible, c’est renforcer les méthodes de production alternatives sans pesticides de synthèse, ce qui permet de contribuer à la conversion de toujours plus de fermes à l’agriculture biologique. Mais un changement de paradigme nécessite également des mesures politiques pour lesquelles l’Association des petits paysans s’engage aussi.
Tu peux prendre une photo d’un magasin (à la ferme) bio où tu fais tes courses et la poster avec l’hashtag #achetersanspesticides.
> La web-BD de Bio Consom’acteurs France
> Des pesticides interdits dans notre assiette, enquête de PublicEye
> Cocktails de pesticides dans nos assiettes! émission A bon entendeur RSR
> Un coup de fourchette pour le climat
Près de 80% des insectes ont disparu en moins de 30 ans en Europe! «La forte régression des insectes est liée à la destruction, à la dégradation et à la fragmentation de leurs habitats. Cette situation est imputable à l’utilisation intensive du sol, accompagnée de l’emploi massif de pesticides et de fertilisants, à l’absence de structures et habitats (haies, bosquets riverains, prairies humides et étangs, sites pauvres et secs etc.), au développement des infrastructures et du milieu bâti, ainsi qu’à la pollution lumineuse», déclarait le Forum Biodiversité de l’Académie suisse des sciences naturelles en 2019.
Cela conduit à ce qu’on appelle «l’effet pare-brise» que toute personne d’un certain âge peut constater de visu: depuis plusieurs décennies, le nombre d’insectes s’écrasant sur les pare-brise des voitures semble en constante diminution. Or l’effondrement des populations d’insectes volants est un signal d’alarme à prendre très au sérieux.
Les causes des mortalités d’abeilles sont diverses et ne sont pas toujours imputables qu’aux seuls produits de traitement des plantes. Toutefois, ces produits sont impliqués dans l’extinction annoncée de nombreuses espèces de pollinisateurs dans le monde. Une véritable menace pour la sécurité alimentaire!
Des études menées en plein champ montrent les effets des néonicotinoïdes sur les abeilles. Elles confirment leur toxicité, observée depuis longtemps en laboratoire. L’exposition à un cocktail de substances agrochimiques augmente nettement la mortalité des abeilles.
Les pesticides affectent par exemple durablement la santé reproductive et la croissance démographique des abeilles. Même quand elles n’y sont exposées qu’une seule fois dans leur vie, elles ont une descendance bien moins importante.
As-tu des questions? Veux-tu organiser un événement dans ton quartier ou dans ton village?
Écris-nous à info(at)petitspaysans.ch
Les organisations suivantes soutiennent la Semaine pour les alternatives aux pesticides en Suisse
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