Les plantes transgéniques sont au service de l’agriculture industrielle qui repose sur l’emploi massif de pesticides et d’engrais. Avec des conséquences graves pour l’environnement : la biodiversité diminue, mauvaises herbes et ravageurs résistants menacent la récolte, et la fertilité des sols souffre.
La culture de plantes transgéniques est interdite jusqu’en 2021 grâce à un moratoire. Grâce à un refus volontaire, aucun aliment OGM pour animaux n’set utilisé. Au lieu de génie génétique, l’agriculture suisse mise sur la qualité.
La technologie génétique des groupes internationaux est développée pour de grandes exploitations industrielles. Les monocultures menacent
l’agriculture paysanne et ainsi les systèmes de cultures et les variétés locales un peu partout. Pour combattre la faim, d’autres solutions sont
nécessaires: les bonnes denrées alimentaires au bon moment et au bon endroit. En outre, il faut plus de recherche en agroécologie, de formation et d’accès à la terre pour les paysans et les paysannes locaux.
Les nouveaux procédés de modification génétique doivent être plus précis et donc plus sûrs que les classiques. Des études montrent toutefois que même s’il est possible d’intervenir de manière plus précise, d’innombrables changements indésirables se produisent ailleurs. On ne sait pas encore tout sur noyau cellulaire, élément constitutif de la vie. Plus nous faisons des recherches, moins nous en savons.
Les nouveaux procédés de génie génétique sont décrits comme des « nouvelles méthodes de sélection végétale ». C’est trompeur, car c’est bien dans la cellule que l’on intervient. Ce qui résulte du génie génétique doit être traité et déclaré comme tel et nécessite une évaluation indépendante du risque.
Vers la campagne d'information «Pas de génie génétique par la petite porte»Trois entreprises dominent le marché des semences commerciales et des produits chimiques agricoles. Toutes proposent aussi des plantes transgéniques. Conséquences: ces multinationales influencent décisions politiques, procédures d’autorisation et recherche. Leurs brevets menacent la diversité des semences et donc la base de la sécurité alimentaire. Le droit des paysans et paysannes à la liberté de choix est aussi menacé.
En Suisse, la culture de plantes transgéniques est interdite jusqu’en 2021 grâce à un moratoire. La recherche est et doit rester autorisée. Logiquement, l’agriculture suisse, qui veut se démarquer par sa qualité, doit renoncer aux plantes génétiquement modifiées. En outre, séparer les deux de marchandises serait trop coûteux et logistiquement pas réaliste. Les agriculteurs qui renonceraient au génie génétique seraient désavantagés.