La Commission fédérale d’éthique pour la biotechnologie dans le domaine non humain CENH a publié un nouveau rapport sur les exigences étiques applicables à la réglementation de nouvelels biotechnologies. En particulier le développement de l’édition génétique rend nécessaire que l’idée de précaution a une légitimité éthique et qu’il faut donc la renforcer et la mettre en œuvre systématiquement sur le plan juridique, selon la CENH. L’Association des petits paysans accueille très favorablement cette décision. C’est ce qu’exige la pétition lancée ce printemps.
La pétition contre le génie génétique lancée par l’Association des petits paysans ensemble avec le Groupe suisse de travail sur le génie génétique (SAG) et StopOGM et exige que les nouvelles techniques de modifications génétiques, comme par ex. l’édition génétique, soient soumises à la loi sur le génie génétique et en tenant compte du principe de précaution et rejoint en cela la CENH. Sans réglementation, les plantes et les produits des animaux de rentes sélectionnés par ces nouvelles méthodes de modifications génétiques peuvent finir sur l’assiette des consommateurs suisses sans aucune régulation ou déclaration.
Alors même que ces nouvelles méthodes de modifications génétiques interviennent dans le génome, les représentants de la biotechnologie et de l’industrie agraire ainsi que certains chercheurs exigent que ces méthodes soient exclues des réglementations sur le génie génétique – et ce malgré le manque d’expérience avec ces nouvelles techniques. Les premières plantes issues des nouveaux procédés génétiques sont déjà sur le marché aux USA.
Déjà plus de 10’000 personnes ont signé la pétition. Signez-vous aussi!